Hommage bien sûr à la doyenne des classiques courue dimanche, ma virée du jour avait surtout pour but de joindre l'utile à l'agréable, puisqu'il me fallait passer par Epinal pour régler une affaire scolaire : une destination pas spécialement habituelle, à vélo en tout cas. Le temps est vraiment printanier au départ ce matin, avec une fraîcheur bien marquée, mais un soleil radieux. Je me dirige donc vers la préfecture des Vosges par la route la plus directe, (...)
histoire d'être sûr de pouvoir réaliser mon achat au plus vite. Bruyères - Grandvillers - Deyvillers, l'itinéraire globalement descendant n'offre guère que quelques bosses au départ et du plat plutôt monotone, le long duquel je dois toutefois m'employer pour lutter contre le vent qui se lève gentiment. Le centre ville est atteint à 30 km/h pile poil.
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Départ par le col de Vienville, au pied du Mont Thiriville. |
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A hauteur d'Yvoux. |
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Une évocation méridionale, avec cette petite pinède à Gugnécourt. |
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Arrivée à Deyvillers, vue sur Epinal au loin. |
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Parvis de la gare d'Epinal. |
Evidemment, le retour ne se fera pas au plus court ... Au même titre que Liège - Bastogne - Liège qui tournicote pour emprunter un maximum de côtes, je vais rentrer au bercail par le chemin des écoliers, histoire de prolonger le plaisir et d'attraper quelques cols ...
Pour autant, la suite est toujours toute plate ou presque : je quitte Epinal et ses feux par St Laurent, direction Arches - Pouxeux - St Nabord, pour rallier Remiremont, que je traverse sans difficultés en évitant le centre-ville, en ayant une pensée pour 2 retraités tout juste rentrés d'un magnifique voyage au Pérou chez qui je n'ai pas trop le temps de m'arrêter : une autre fois Ton² Gé² !!!
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A Eloyes, une petite glace ? |
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St Nabord, où on discerne la (rude) variante du col de Raon aux Bois. |
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Gare de Remiremont. |
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Dommartin lès Remiremont. |
Je prends ensuite la direction de Dommartin, où je bifurque pour emprunter, enfin, ce versant du col de Cheneau que je n'ai jamais gravi. Pas trop connu (il faut suivre la direction "Auberge de la Madelon", établissement brassant de plus une excellente bière), ce col propose une montée en 3 paliers de 500 m environ, le premier à 7-8%, les 2 autres à 15%, quand même, en forêt, entrecoupés de replats salvateurs, pour un total de 2,3 km. Pas si difficile finalement, comparé à l'autre versant, côté Nol, qui n'offre aucun répit dans une pente assez rectiligne. Justement, je la dévale prudemment, c'est une route forestière étroite et gravillonneuse, et rejoins le pays des Voinrauds sans souci.
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Col de Cheneau. |
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Col de Cheneau. |
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Col de Cheneau. |
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Col de Cheneau. |
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Col de Cheneau : belle vue sur Vagney. |
A Sapois, je prends l'option "col du Haut de la Côte", plus digeste que l'option "col de Sapois" que je me suis déjà coltiné il y a peu. Les jonquilles en pleine floraison resplendissent jusqu'aux Bas Rupts, via Rochesson, portion menée bon train malgré un estomac qui commence à se manifester : il est 12h30 !
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Sortie de Sapois. |
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Rochesson. |
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Les Truches. |
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Col du Haut de la Côte, les Bas-Rupts. |
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Vue sur le Phény. |
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Gérardmer. |
Il ne me reste plus qu'à traverser Gérardmer et à monter la dernière difficulté, le col de Martimpré, afin de profiter d'une longue descente pour boucler la boucle, qui nécessite malgré tout un pédalage constant.
A l'arrivée 117 km, 4 cols et 1 252 m D+ en 4h05, et une grosse faim ! Direction le Nord maintenant, avec son vent, ses côtes (moins redoutables que celles de Belgique), et ses mythiques pavés que
je ne réemprunterai pas !
Le parcours :
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