Le Donon en mode "détox" !

La fin des vacances approche, les prochains jours sont annoncés pluvieux voire pourris, il faut donc mettre à profit la dernière fenêtre météo annoncée ce jour pour tenter une belle virée. Problèmes : le ciel n'augure rien de bon jusque la fin de matinée et la soirée précédente, si elle a été enthousiasmante et chaleureuse à tout point de vue, n'a pas été idéale sur le plan diététique du sportif ... Faut savoir profiter ! Dans la même optique, je me prépare donc en scrutant les nuages qui commencent à se parsemer. J'avale rapidos quelques glucides al dente et m'élance sur une boucle à géométrie variable, en fonction de la météo et de mes douleurs dorsales potentielles, en mode "détox" donc, vu les circonstances ...

Me voilà parti pour une escapade que je connais bien mais que j'ai tendance à accomplir en sens inverse : il faut savoir varier les plaisirs. Direction Ste Marguerite via le col du Plafond en guise d'échauffement. Le soleil est majoritairement présent mais ses rayons ont fichtrement du mal à réchauffer l'atmosphère : c'est quand l'été ??? 

Vent en poupe je trace vers Provenchères sans effort notable, au pied du très facile col de Saales qui marque le passage en Alsace. Mais bon, après tout, on est et on reste en "Grand Est" désormais ... Comme tout va plutôt pas mal, je zappe la 1ère option de retour prématuré (par les Raids) et, le zéph n'ayant pas changé d'azimut, il continue de me porter dans la douce et longue descente vers Schirmeck que je traverse après une itinérance plutôt tranquille à quasi 32 km/h de moyenne, après que j'eus snobé l'option 2 (retour par le Hantz), advienne que pourra !

Remomeix.

Le Climont à Provenchères.

Saales.

Saales.

Fouday.

Schirmeck.

A partir de là, fini la rigolade ! Il faut tout d'abord, pour regagner le 88, gravir le col du Donon. 4 km d'approche en faux-plat montant, puis 5 km d'ascension à proprement parler. La 1ère partie jusque l'épingle est plutôt musclée et comprend notamment un passage à 10%, à hauteur de Grandfontaine, charmant village niché jusqu'au fond d'un ravissant vallon, au pied du Donon dont le sommet et sa tour émettrice apparaissent subrepticement. Il reste ensuite 2 gros km moins ardus pour atteindre le col d'où on voit très nettement la stèle du Struthof, tandis que le Champ du Feu est un peu dans la brume. 

Col du Donon.

Col du Donon.

Col du Donon.

Col du Donon.

Col du Donon.

Col du Donon.

Massif du Champ du Feu.

Bibi au Donon.

La descente jusque Raon sur Plaine est très rapide et très fraîche, puis s'ensuivent 24 km plutôt descendants le long de ... la Plaine, mais vent de face, ceux que je redoutais. Chacun de mes passages en ces lieux me semble interminable, bien qu'ils ne soient pas désagréables visuellement et quasi dénués de circulation. Raon sur Plaine, Vexaincourt, Luvigny, Allarmont, Celles sur Plaine, autant de villages qui me rappellent mon passé de remplaçant, lointaine épopée où il fallait "boucher les trous" et dont je me suis lassé. Puis à Raon l'Etape, la Plaine termine de serpenter et se jette dans la Meurthe, vallée qu'il me faut désormais remonter jusque St Dié. Heureusement je récupère le concours du vent, ça aide !

Vallée de la Plaine.

Remplissage de bidon à Celles sur Plaine.

Plan d'eau de Celles sur Plaine.

La Voivre.

La Pêcherie.

Enfin, après avoir regardé passer le TER pour Nancy, il me reste à rejoindre mon point de départ via l'archi connu col du Grand Remblai, injustement non répertorié car marquant physiquement une vraie bascule en son sommet.

Il n'a même pas sifflé ...

Grand Remblai.

Grand Remblai.

Back home.

Bref l'après-midi se conclut par 127 km et 1275 m D+, pédalés en 4h27 et malgré tout avec une alacrité dépurative. Pour la suite, on verra ...

Le parcours :