3000 ... L'objectif du jour est clairement fixé : passer cette barre en D+, après l'avoir approchée à plusieurs reprises ces derniers temps. Pour atteindre ce but, je retrouve mon copain Matthieu en très grande forme et lui aussi motivé pour ne pas enfiler des perles mais les cols. Comme la météo nous "empêche" de monter très haut ou d'aller chercher les grandes ascensions, c'est donc en franchissant la bagatelle de 14 sommets à proximité et pour la plupart très raides (11 étaient réellement significatifs), que nous allons pouvoir obtenir satisfaction. Tout un programme ! Peu de photos aujourd'hui malheureusement, entre les gants longs, gênants, la grisaille et les % assez costauds, je n'ai pas eu trop d'opportunités !
Le RDV est fixé à 8h45 à Laveline, où je retrouve mon fidèle ami après avoir monté le col de Vienville (1), le plus facile du jour. Une appellation "col" quelque peu capillotractée, je l'avoue, puisqu'il s'agit d'une simple bosse de ce côté. Bref, une fois le binôme formé, nous nous dirigeons tranquillement vers Jussarupt pour aborder le col du Champ de Laxet (2), dont la partie la plus musclée conduit à Champdray. Le plateau mène au col proprement dit mais nous continuons tout droit jusque Liézey où nous attaquons la route du Hautré (3), solide montée sur une agréable route forestière qui commence dans des prairies où les dernières jonquilles finissent de faner et qui débouche au dessus du lac de Gérardmer. A noter qu'en sens inverse, cette grimpette est du genre coriace ...
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Mauselaine. |
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Mauselaine. |
Il reste du pain sur la planche, à commencer par le col de Sapois (6), qui débute par une série de virages à 15% aussi ! Le temps de reprendre son souffle et c'est reparti entre 8 et 10% jusqu'au sommet où on effectue un rapide arrêt technique.
La longue et rapide descente nous amène à Vagney où on attaque la difficile montée vers le Haut du Tôt (7). Si on excepte la variante par Chèvreroche, ce versant est le plus revêche, avec de nombreux passages >10% où la notion de gestion d'effort s'avère assez délicate, avec un cardio forcément proche du rouge sur ce genre de pente. Heureusement l'arrivée vers la Croix des Hêtres permet de remouliner un peu, avant une courte descente et un dernier effort pour atteindre le village, puis le sommet où m'attend Matthieu.
Une descente chaotique nous conduit maintenant en direction d'Eloyes où nous attend l'épouvantail suivant : le col de la Bisoire (9), une vraie boucherie ! Après 2 lacets déjà bien costauds dans les habitations, la route s'enfonce rectilignement dans la forêt avec des paliers >12% entrecoupés de pauses ... légèrement <10% !!! Après 3 km d'âpre lutte contre la gravité, on atteint un plateau marquant la fin des hostilités. Dans la descente, nous sommes hélas gênés par le fin gravillon répandu cet hiver et rendant périlleux virages et changements de trajectoires.
Il nous reste ensuite à remonter au Champ de Laxet (13), perpendiculairement à notre passage de ce matin avant de redescendre sur Granges. Perso, c'est gagné, car mon compteur m'indique 3010 m D+, en avance sur Openrunner, mais il en manque un peu à Matthieu parti de Bruyères, qui décide donc de m'accompagner jusqu'au col des Arrentès (14) histoire d'atteindre son quota lui-aussi. Une montée sans histoire comparativement à celles qui ont précédé, à l'issue de laquelle nous nous séparons pour regagner nos pénates respectives, avec quelques km supplémentaires pour Matt qui n'en est pas à ça près.
Le parcours :
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