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dimanche 9 avril 2017

Baptême au Lauvy

Les vacances de printemps démarrent fort avec une météo estivale et la possibilité d'aller escalader quelques beaux cols sur ma nouvelle monture, qui va connaître un baptême du feu assez royal. Le genre de journée que j'affectionne particulièrement, mélange d'excitation et d'impatience du même type qu'un marin éprouvant irrésistiblement l'appel du large. Il fait encore bien frais à l'heure du départ, c'est donc nanti d'un petit sac à dos que je m'élance plein d'enthousiasme et le cœur léger. Il contient pour l'instant quelques précieuses barres et mon matériel de réparation, puis j'y fourrerai au fur et à mesure mes sur-vêtements lorsque ceux-ci seront devenus superflus.

Le triptyque de départ est désormais un grand classique avec une belle progressivité dans la difficulté. Les Arrentès en direction de Granges pour une mise en route assez facile, puis le Champ de Laxet, un peu plus long. 1er constat, la fluidité incroyable de mon Giant. Ça ne roule pas "tout seul", mais l'impression de légèreté et de réactivité est déjà bien présente.
Je me retrouve donc comme prévu au pied du Haut du Tôt pour la 1ère ascension notoire de mon parcours. Sans forcer, j'y progresse "facile" mais en souplesse, la route est encore longue. Mais en danseuse, c'est l'extase !
Berchigranges.

Montée du Haut du Tôt.

Montée du Haut du Tôt.
Je traverse en descente la paroisse la plus haute du département avant de descendre vers Vagney. Descente rapide mais prudente, histoire de prendre des repères au niveau des trajectoires et du freinage. A la sortie du bourg, j'opère un 1er arrêt technique avec déshabillage et ravito express. Une portion plate m'attend jusque Cornimont, puisque je décide de shunter la montée vers la Burotte via Thiéfosse, question timing, même si, au final, je sais que je raterai mon objectif initial des 3000 m D+. Au pays des Counehets, et après quelques vaines tentatives de connexion avec l'ami Pascal et son groupe, vraiment dommage, je m'attaque au difficile col du Lauvy, le point d'orgue de mon circuit.
Le Haut du Tôt.

Jolies couleurs à Saulxures.

Tout là-haut, le Lauvy !
Aussi sublime que difficile, il commence véritablement après 1 petit km commun avec le "Droit" de Cornimont, déjà bien incliné. Après quelques hm plutôt faciles, la route se cabre ensuite progressivement pour culminer à 15-16% au niveau des lacets !!! Le paysage est fantastique, je coupe d'ailleurs plusieurs fois mon effort pour prendre des photos avant d'attaquer les plus fortes pentes où lâcher le guidon est impossible ! La brusque prise d'altitude donne une splendide vision plongeante sur la vallée, avant de s'enfoncer sur une pente plus calme dans la forêt jusqu'au sommet. Ben voilà, mon Giant est baptisé, et de belle façon !!! Raison de plus pour classer définitivement ce col au rayon "collector" !
Col du Lauvy.

Col du Lauvy.

Col du Lauvy.

Col du Lauvy.

Col du Lauvy.

Col du Lauvy.

Col du Lauvy.

Col du Lauvy.
Col du Lauvy.
Une petite descente, et hop, il faut remonter un peu moins de 2 km pour rallier le sommet du col des Hayes, accessoirement pas facile non plus quand on le prend dès son pied à Saulxures. Re hop-hop, courte descente pour rejoindre la route du col de la Croix des Moinats à Presles, sur sa partie finale, la plus facile.
Col des Hayes.

Col des Hayes.

Col des Hayes.
De là, je redescends directement à Cornimont par la route du Droit. Descente jubilatoire avec de nombreuses courbes précédées de ralentissements violents. Pas de doute, le freinage sur jante carbone est franc, puissant et silencieux, tandis que le vélo s'inscrit avec précision dans les trajectoires. Quel panard !
Cette petite boucle forte en émotions (et en dénivelé avec +/- 500 m D+ !) effectuée, je me dirige maintenant vers le col d'Oderen via Ventron. Plus de % extrêmes à affronter mais encore pas mal de route ... Devant le tremplin, je me ravitaille vite fait et fourre définitivement toutes mes surcouches dans mon sac pour attaquer le col en tenue d'été complète ! 25°C, petit vent, grand soleil : la vie est belle ! L'ascension de ce versant n'est pas trop compliquée et conduit vers le versant alsacien, nettement plus ardu. Aujourd'hui, c'est donc en descente, cool, jusque Krüth dans la vallée de la Thür. L'occasion de tester la tenue de route irréprochable du vélo à haute vitesse : rien ne bouge, très sécurisant.
Pour une fois, j'opte pour la petite route touristique qui permet de passer sur le barrage du lac de Wildenstein, sympathique petit détour offrant 2 points de vue inédits : la vue sur le lac version "Grand Bleu" d'un côté, la perspective plongeante sur la vallée de l'autre.
Jonquilles à Travexin.

Tremplin de Ventron.

Col d'Oderen.

Col d'Oderen.

Col d'Oderen.

Col d'Oderen.

Krüth.

Barrage de Wildenstein.

Barrage de Wildenstein.

Base nautique.
Je rejoins la route principale pour attaquer le dernier "gros" morceau : le col du Bramont. 7 km d'enchaînements d'épingles dans une pente à 5-6 % : une ascension où les cuisses commencent à peser mais où je peux de nouveau compter sur l'agilité de mon vélo pour monter efficacement. Un col qui ressemble à celui du Haut de Ribauvillé, à moins que ce ne soit l'inverse !
Wildenstein.



Epingle du Bramont.

Retour dans les Vosges.
De retour dans le 88, il me reste 2 ascensions à digérer. Heureusement elles sont assez faciles à négocier même en fin de parcours. Le col des Feignes, tout d'abord, avec une maigre tache de neige qui tente de résister encore un peu au niveau de la station, puis, après avoir longé les lacs de Retournemer et de Longemer, l'inévitable col de Martimpré. Ça y est, la boucle est quasiment bouclée, ne reste plus qu'à négocier la descente vent de face pour rentrer au bercail fourbu, certes, mais comblé après 134 km, 2674 m D+ couverts en 5h22 au cours desquelles j'aurai éprouvé des sensations sportives insoupçonnées.

Station de La Bresse.

Longemer.


Le parcours :



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