De retour de vacances, une grande virée dans les Vosges s'impose assez rapidement, d'autant que la météo reste au beau fixe et que les températures ont sensiblement fléchi, rendant ainsi possible une sortie en après-midi. Rendez-vous est donc fixé avec l'ami Matthieu, qui parvient à s'aménager une fenêtre assez large pour réaliser nos objectifs ... A 13h, j'enfourche donc mon fidèle destrier (...)
et pars en direction de Granges où nous devons nous retrouver, via le col des Arrentès qui domine la cuvette de Corcieux.
Le duo se forme comme convenu et la conversation s'engage rapidement tout en remontant la Vologne en direction de Gérardmer. Le Tour de France, les JO, nos sorties vélo, tout y passe. Cela nous mène ensuite le long du lac de Longemer, le col des Feignes et le col de Bramont, où nous basculons en Alsace, grâce à une descente en lacets assez agréable.
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Matthieu, en pleine forme ! |
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Longemer. |
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Col des Feignes. |
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Col des Feignes. |
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En montant Bramont. |
Dans la vallée, nous traversons le village de Wildenstein avant de passer à hauteur du lac de Krüth, bien rempli cette année (avec le printemps et le mois de juillet qu'on a eus, pas étonnant), où les derniers touristes goûtent aux joies de la baignade.
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Un aménagement extérieur original ... |
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Lac de Krüth |
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Le Schlossberg. |
Dès lors, un long faux-plat descendant s'offre à nous. Le vent y est favorable, la route est un billard, le vélo est facile dans ces conditions ! Mais attention, car à Moosch, c'est à gauche ... et tout à gauche. L'objectif du jour est l'ascension du Grand Ballon par la méconnue route de Geishouse.
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A Moosch, début des hostilités. |
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Profil de l'ascension. Le replat central est bien moins long dans la réalité. |
Les 2 1ers km à la sortie du village sont faciles, mais à la 1ère épingle, la route se dresse, ne laissant planer aucun doute sur les % à venir. Heureusement, jusque Geishouse, la route est large et le bitume rend bien. C'est plutôt ombragé, la circulation est nulle, j'ai l'impression de ne pas avancer car je sais que Matthieu m'attend, quelques longueurs devant moi, mais les données de mon compteur et mon braquet m'indiquent au contraire que je ne suis pas trop mal.
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Un début d'ascension abordable. |
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Une épingle au soleil. |
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Au loin, l'objectif du jour. |
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Geishouse. |
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Geishouse. |
La pente ne faiblit pas dans la traversée du village. A la sortie de celui-ci, il faut bifurquer à droite pour emprunter la route forestière qui permet de poursuivre l'ascension. C'est là que ça se corse : revêtement bosselé et craquelé, nids de poule, rien ne favorise l'efficacité de l'effort, ce qui rend bien difficile la progression sur une pente toujours entre 8 et 11%.
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L'objectif se rapproche. |
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Col du Haag |
Après un large virage à droite, une portion plate arrive enfin et permet de se détendre les reins et les cuisses. Elle ne dure que 500 m environ, jusqu'à une épingle où est érigé un totem. Emblème de la souffrance à venir ? Je ne sais pas, toujours est-il que le 1,5 km qui suit est terrible : 12-13% non stop jusqu'au col du Haag, où l'on débouche sur la route des Crêtes avec un certain soulagement. Il ne reste plus que 2 petits km et le toit des Vosges est atteint.
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Seule solution pour doubler Matthieu : qu'il s'arrête prendre une photo ! |
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Grand Ballon. |
Cette grimpée est à mon sens plus difficile que le Platzerwasel, de par
sa longueur déjà (12,5 km au lieu de 7), ainsi qu'à cause de la pente sans répit ou presque,
rendue plus rude par le revêtement vraiment cahotique après Geishouse.Si les organisateurs du Tour pouvaient avoir la bonne idée d'y faire passer la course, en y ajoutant d'autres vrais cols du secteur et une arrivée à la Planche, on aurait enfin droit à une étape vosgienne digne de ce nom !
Le retour se fait ensuite le long de la route des Crêtes, avec un vent cette fois-ci défavorable. Jusque la Schlucht, le parcours est globalement descendant, mais ponctué toutefois de quelques côtes bien senties.
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Au Kastelberg, remplissage des bidons. |
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Le Hohneck, un classique. |
La descente de la Schlucht se fait sans problème, si ce n'est la portion Collet-Roche du Diable en très mauvais état. Puis nous redescendons à Granges à vive allure malgré le vent de face, Matthieu assurant la plupart des relais.
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Toujours agréable de rouler avec Matthieu. |
Nous nous séparons à Laveline et je termine seul cette belle sortie via La Chapelle et le col de Vienville pour un retour à Corcieux.
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La Chapelle devant Bruyères |
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Au loin la Tête de Nayemont. |
Au bilan : 147 km pour 2 156 m D+ en 5h10 : le retour au pays a été de toute beauté. De quoi passer une bonne nuit !
Le parcours :
Toujours au top, comme d'habitude !
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