Diapo

La Roche du Diable.
Majestueuse et pittoresque Route des Crêtes.
Matinée lumineuse, forêt de Corcieux.
Une journée dantesque ...
Route de la Tour Madeloc.
Mer et montagne ... Col de Banyuls.
La magie des Bagenelles.
La vallée de Wildenstein depuis la Route des Américains.
Sports d'hiver.
Super Planche des Belles Filles.
A la limite ... Hauteurs de Corcieux.
Balcon sur Gérardmer.
Reculée de Beaume les Messieurs.
Col du Lauvy.
Symétrie parfaite à Longemer.
Panorama depuis le Col de Châmont.
Au pays de Dali ... Cadaquès.
50 ans ... 50 Hohneck !
Le magnétisme du Mont Ventoux.
Petit Ballon.
Tricotage confiné secteur Vienville.

lundi 20 mai 2013

Reconnaissance partielle des "3 Ballons"

Départ à la fraîche ce samedi (6°C) pour une virée au long cours ayant un double objectif : cumuler 8h de vélo et 4 000 m D+ pour préparer la cyclosportive la plus ardue du secteur programmée le 8 juin prochain, et en profiter pour aller gravir quelques cols inconnus ou méconnus dans le secteur de Servance - Giromagny. O miracle, la journée est annoncée sèche, il ne faut pas rater l'occasion qui ne se représentera peut-être pas ... N'ayant pas pédalé depuis une semaine, je me sens plein d'énergie pour aborder ce parcours plutôt escarpé, fougue cependant tempérée par mon lourd harnachement, notamment dû à mes réserves en eau et nourriture : on ne peut pas avoir de voiture suiveuse à chaque fois ! (...)
Allez c'est parti, direction le col de Martimpré et Gérardmer et un départ à l'ombre : pour la montée en température, il faudra attendre un peu. En quittant les Gérômois, on attaque direct le col du Haut de la Côte, et son superbe point de vue sur le lac, puis après une courte descente, le col de Grossepierre, nettement plus raide avec un pied à 8-9%. Au sommet, c'est la bascule vers La Bresse, suivie d'un faux-plat descendant jusque Cornimont. Bizarrement, la circulation est plus importante que les autres WE à cette heure matinale : y aurait-il une messe exceptionnelle pour la Pentecôte ? Car pour les vêpres, c'est quand même un peu tôt !
Tête de Nayemont à la sortie de Gerbépal.

Place du Tilleul, Gérardmer.

Vue sur le lac, col du Haut de la Côte.

La Bresse et le Brabant, vus depuis Grossepierre.
Bref, pas le temps de dire "amen", se profile déjà le (gentil) col du Ménil. A partir de Travexin, je me retrouve sur la fin du parcours des 3 ballons : le reco peut donc commencer. Ce col passe comme une lettre à la poste, le temps de constater dans la descente que des travaux au Ménil-Thillot occasionnent un rétrécissement de chaussée et des gravillons. Les pelotons ne seront sans doute plus très importants à ce moment de la course, cela ne devrait donc pas être gênant, mais la vigilance sera de mise quand même.
Pour quitter les Vosges, la route emprunte le col des Croix, long de 3 km environ et ne posant pas de problème particulier.
Travexin, direction le col du Ménil.

Le Thillot, au loin le col des Croix.

Route du col des Croix.

Col des Croix, vue sur Le Thillot.
S'ensuit une agréable descente jusque Servance, où les choses sérieuses commencent, puisque le retour des 3 ballons vers Raddon-et-Chapendu empruntera l'inédite petite route de Beulotte menant vers le plateau des 1 000 étangs. Les compteurs afficheront environ 190 km, et il va falloir affronter des passages supérieurs à 15% ! De quoi faire regretter l'arrivée à la Planche des Belles-Filles ? Non, pas à ce point ... Attention, l'attaque d'un 1er raidard se fait par un virage très serré, gare au freinage, et est suivi par une descente. Mais la réelle difficulté commence plus loin pour un total de 3 km environ (voir graphique). Il restera 7 km pour arriver au sommet, mais la suite est beaucoup plus digeste. Ceci dit, cette portion appelée comme le rappelle un panneau "la petite Finlande" est magnifique, j'en ai profité pour en prendre plein les yeux, car le jour de la course, cela m'étonnerait que beaucoup apprécient l'endroit !

Route de Beulotte, fin du raidard.

"La petite Finlande".
Demi-tour après le gros de la difficulté et retour à Servance, où je me dirige vers un autre cadeau des organisateurs cette année : le col des Chevrères, par Miellin. Son approche est facile, d'autant qu'elle se fait en compagnie de Belges et de Belfortains m'ayant doublé à la faveur d'un arrêt "déshabillage". Mais passé le village, que les choses soient claires, c'est une véritable tuerie ! La 1ère portion se cabre progressivement pour dépasser allègrement les 10%, avant de proposer une courte partie plate. Le reste ? 500 m à 15%, un bon km et demi entre 15 et 19% où il n'est guère possible de se mettre en danseuse à cause des gravillons, avant de finir cool (!) à 9-10%. Un calvaire, situé en début de parcours, une bonne chose, mais les cuisses l'auront en mémoire jusque l'arrivée ! "Une horreur de toute beauté" donc, éloquent oxymore pour décrire cette route forestière qu'il faut avoir empruntée un jour ... Ma crainte ? Que l'écrémage du peloton n'ait pas été suffisant et que cette montée occasionne des bouchons obligeant à mettre pied à terre. Et dans ce cas, pour redémarrer, gare !

Sortie de Servance, route de Miellin.

Très sympa, ce jeune Belge prépare aussi l'Ironman d'Embrun !

Miellin.

Pied du col des Chevrères.

15%, col des Chevrères.

Sommet du col des Chevrères.
La descente vers Belfahy puis Plancher Bas offre un revêtement correct au début, puis très bon sur le bas, mais attention aux forts pourcentages dans sa 1ère partie. J'arrive ensuite dans la patrie de Maëlig Jezequel, le correspondant local du journal "Le Pays" qui avait eu la gentillesse l'année dernière d'écrire un article sur notre reconnaissance de l'étape de tour Tomblaine - La Planche des Belles-Filles. Restés en contact virtuel depuis, l'occasion était trop belle de faire connaissance. La rencontre fut très brève hélas, timing oblige, mais très chaleureuse, confirmant la sympathie que j'avais ressentie lors de nos précédents échanges. La prochaine fois Maëlig, j'espère que ce sera sur le vélo, pour une discussion plus approfondie !
Descente sur Belfahy.

Belfahy.

Maëlig et sa petite famille. Il faut que je surveille mon vélo !
Direction désormais le Ballon d'Alsace via Auxelles et Giromagny, sur un secteur présumé reposant. Eh bien ... ça grimpe ! Gentiment certes, mais c'est loin d'être plat, donc adieu l'idée de se la couler douce sur cette portion, d'autant que le vent y est contraire ce jour ! Bon, on a droit quand même à une petite descente avant d'attaquer en direction du Ballon, avec une approche facile jusque Malvaux. La montée en elle-même est très régulière, environ 6%, les cadors y resteront à n'en pas douter sur la plaque, à l'instar de la fusée qui me double dès les premiers renforts du col. Aura-t-il réussi à tenir le rythme jusqu'au sommet ?... Pour ma part, après 100 km environ, je commence (déjà) à payer mes efforts, et me vois contraint d'utiliser un plus petit braquet qu'à l'accoutumée sur ce genre de pente. Je progresse donc légèrement au ralenti le long de larges lacets dans une très belle forêt. Quand l'horizon se dégage, il reste un dernier coup de cul avant de pouvoir casse-croûter devant la stèle de René Pottier, qui écrivit ici-même ses lettres de noblesse. Peu avant le sommet, la course tournera à droite pour descendre vers Sewen, avant d'attaquer le Hundsrück et le Grand Ballon, un autre gros morceau !
Secteur d'Auxelles

A l'approche de Giromagny.

Pied du Ballon d'Alsace.

Montée du Ballon d'Alsace.

Montée du Ballon d'Alsace.

Montée du Ballon d'Alsace.

Montée du Ballon d'Alsace, sommet en vue !

Montée du Ballon d'Alsace, vue sur le Grand Ballon.

Sommet du Ballon d'Alsace.
Je quitte donc provisoirement l'itinéraire des 3 Ballons et descends vers St Maurice, le côté mythique du Ballon. Les cyclistes sont de sortie, cela fait plaisir d'en voir autant, notamment des belges. Je file vers Bussang et son célèbre Théâtre du Peuple, et sa scène ouverte sur la nature, pour enchaîner avec le col du Page. La route se cabre de nouveau (7-8%) jusque Larcenaire, puis la progression redevient plus facile jusqu'au col situé en pleine forêt, où un petit refuge permet aux promeneurs de marquer une pause. La descente, brève, est chaotique, et rejoint la route du col d'Oderen, à moins de 2 km du sommet.
Col du Page, vue sur Bussang.

Col du Page, vue sur Bussang.

Route du col du Page.

Col du Page.

Col d'Oderen.
Je me retrouve de nouveau sur le parcours des 3 Ballons, mais en sens inverse ! La descente se fait versant alsacien, avec quelques lacets sans pièges et une belle ligne droite où la prise de vitesse est rendue possible par des % accentués sur 1 km environ. Cette montée, qui fera suite à l'ascension du Grand Ballon et à la longue descente du Markstein sera peut-être plus pénible que ne le laisse penser son profil a priori abordable ... Méfiance ! Cette fois, ma reco se termine pour de bon, encore faut-il franchir 3 cols pour regagner mon point de départ. Le Bramont, d'abord, assez ludique avec ses nombreuses épingles. Mais aujourd'hui, elles ne m'amusent guère et j'ai vraiment hâte d'atteindre la dernière d'entre elles car la fatigue se fait sérieusement sentir !

Sortie de Krüth.

Lac de Wildenstein, rempli au taquet.

Wildenstein.

Montée du Bramont.

Montée du Bramont.

Col du Bramont.
Ça y est, après 7 km d'ascension, je retrouve définitivement le département des Vosges ! Ne restent plus que le haut du col des Feignes puis le col de Martimpré à passer et après 188 km, 13 cols et 3 907 m D+ parcourus en 7h45, je peux descendre du vélo, plutôt fourbu.
Pistes de ski de La Bresse.

Col des Feignes.

Lac de Longemer.
Mon objectif du 8 juin est de parcourir les 212 km de la course en 8h (ou moins, soyons fous !), ce qui me semble réalisable compte tenu de l'aspiration dont il sera possible de bénéficier dans des groupes qui se formeront immanquablement entre chaque ascension, en essayant de me lester un peu moins, et en améliorant sensiblement ma vitesse ascensionnelle, ce que cet entraînement devrait contribuer à rendre possible. Dernière chose, il faudra du temps sec, car je ne partirai pas pour 8 heures de galère et de froid sous la pluie. Alors je croise les doigts ...

Le parcours :

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire